23/07/2025 Les entreprises françaises doivent faire face à d’importants changements réglementaires impactant la gestion des arrêts maladie et, plus largement, la performance de leurs équipes. L’absentéisme devient un sujet stratégique pour les employeurs. Décryptage. 22% : c'est la baisse maximale des IJSS journalières. Depuis le 1er avril 2025, le plafond du salaire de référence pour le calcul des IJSS par la CPAM a été revu à la baisse en passant de 1,8 SMIC à 1,4 SMIC. Pour les salariés concernés, le delta doit être assuré par l'employeur ce qui entraine une augmentation des coûts liés à l'absentéisme. Plus d'informations dans notre article dédié : IJSS : le plafond de calcul revu à la baisse | LS SOCIAL Depuis le 22 avril 2024, les salariés en arrêt maladie bénéficient du droit à l’acquisition de congés payés, y compris dans le cadre d’arrêts non professionnels. Cette mesure, conforme au droit européen, entraîne également des charges sociales supplémentaires lors de la reprise et pourrait encourager l'absentéisme. Pour en savoir + : Un salarié peut-il acquérir des congés payés pendant un arrêt maladie ? | Service-Public.fr L’absentéisme ne se limite pas à un coût financier : il désorganise les équipes, pèse sur la productivité et accroît les risques psychosociaux (RPS). Les entreprises doivent dès aujourd’hui anticiper ces conséquences et structurer leur réponse. Bonnes pratiques recommandées : Plusieurs dispositifs sont à disposition des employeurs pour encadrer les arrêts de travail : 📩 Contactez-nous pour anticiper les impacts de ces évolutions réglementaires et mettre en œuvre une stratégie RH adaptée pour limiter les coûts liés à l'absentéisme dans votre entreprise.Ce que chaque employeur doit anticiper dès maintenant :
Baisse des indemnités versées par la Sécurité Sociale
Des droits élargis pour les salariés en arrêt
Des impacts organisationnels majeurs
Des outils pour mieux gérer l'absentéisme